Le chat est finalement sorti du sac. Dernièrement à la conférence de Copenhague sur les changements climatiques, l’ONU a dévoilé ses intentions (déjà connues et diffusées depuis un certain par une presse indépendante compétente) quant au contrôle des populations mondiales. Encore sous l’hypothèse comme quoi l’homme est responsable du réchauffement climatique supposément en cours, l’ONU déclare à travers ses rapports que la croissance soi-disant incontrôlable de la population mondiale influe de façon négative sur le climat et qu’il faudrait maintenant une loi planétaire calqué sur la politique chinoise de l’enfant unique. Ils appellent ça le contrôle des populations ou contrôle de la démographie mondiale. Les grands médias se sont empressés de nous vanter les mérites de cette science politique appliquée.
Le Financial Post a publié un article complètement délirant le 8 décembre dernier sous la plume de Diane Francis intitulé « The real inconvenient truth », et juste en dessous de ce titre accrocheur on peut lire : « The whole world needs to adopt China's one-child policy ». Oui, vous avez bien lu, la vraie vérité qui dérange c’est que le monde entier a maintenant besoin d’une politique à la chinoise de contrôle des populations!
Madame Francis est catégorique dans son analyse : « Une loi planétaire, semblable à la politique de l’enfant unique en Chine, est le seul moyen pour renverser le taux mondiale de natalité désastreux en ce moment, qui est d’un million de naissance à tous les quatre jours. » Le reste de l’article va dans le même sens, la columnist fait en plus l’éloge du gouvernement chinois :
« La Chine a prouvé que la restriction des naissances est une politique intelligente. Sa classe moyenne s’élargit, tous ses citoyens ont un logement, des soins de santé, de l’éducation, de la nourriture, et le un cinquième de l’humanité qui y vit ne contribue pas à surpeupler la planète. »
Donc, selon Diane, il faut imiter les Chinois et empêcher les femmes du Québec, du Canada, de l’Europe, d’avoir plus d’un enfant sous le prétexte que cela perturberait le climat. Madame Francis en rajoute en affirmant que la solution est simple, dramatique, et qu’aucun traité sur le climat ne peut fonctionner sans l’imposition d’une politique mondiale de natalité à la chinoise. Ça donne froid dans le dos.
Le Financial Post n’a pas été le seul à traité du sujet. Notre journaliste environnemental vedette préféré, François Cardinal de La Presse, a fait son boulot et a recraché la propagande des Nations-Unies de manière plus subtile et posée que sa collègue : « Sans aller jusqu'à prôner un contrôle des naissances comme tel, l'organisation onusienne recommande tout de même à ses États membres de travailler à réduire la fécondité de leurs populations dans le but de diminuer leurs émissions. » Il prend soin de jouer sur la culpabilité du lecteur en citant l’ONU qui affirme que « chaque naissance entraîne non seulement les émissions imputables à ce nouvel être durant tout le cours de sa vie, mais aussi les émissions produites par tous ses descendants. » C’est une façon de dire que toutes les générations à venir seront coupables avant même leurs naissances d’émettre le poison bouc-émissaire désigné : le méchant carbone. Ceux qui espèrent fonder une grande famille doivent être maintenant perçus comme des nouveaux criminels environnementaux sanguinaires. Il n’y a pas là quelque chose de malsain?
Cyberpresse publiait un autre texte le 30 novembre dernier sur le sujet et on pouvait lire la même propagande :
Le planning familial, qui permet aux femmes de contrôler les naissances, figure parmi les moyens «d'influer sur l'évolution future des changements climatiques», estime l'étude intitulée «Femmes, population et climat».
En Chine, la politique de l'enfant unique a permis d'éviter quelque 300 millions de naissances et «dans les pays les plus démunis - d'où proviendra 99% de la croissance démographique des quarante prochaines années - la réduction de la fertilité constituerait une aubaine: moins de pression sur l'environnement, moins de monde exposé au manque d'eau, aux inondations, aux mauvaises récoltes ou aux catastrophes climatiques....», peut-on lire plus loin dans l’article.
Donc, si l’on comprend bien, au lieu de trouver un approvisionnement fiable d’eau potable ou d’offrir les technologies qui peuvent augmenter les récoltes des pays les plus démunis, l’ONU suggère plutôt de laisser les gens mourir et de les empêcher de faire des enfants. On qualifie la réduction de la fertilité des pays pauvres comme une « aubaine » (pour qui?) alors qu’il s’agit plutôt d’une sorte de génocide déguisé…
Aussi, l’article évoque que les politiques démographiques proviennent des idées de « Thomas Malthus, dont les travaux au 18e siècle tissant un lien entre surpopulation, faim et maladie, furent démentis par la mécanisation de l'agriculture...». Malthus est celui qui a osé affirmer que la création d’une famine artificielle était une excellente façon de contrôler ou d’exterminer des populations.
Pour terminer, le China Daily publiait, sous le titre « Population control called key to deal », un article où Zhao Baige, vice-ministre de la National Population and Family Planning Commission of China (NPFPC), défend l’idée comme quoi la Chine doit être le modèle à suivre pour l’ONU quant au contrôle des populations pour réduire l’impact de l’homme sur le climat.
Il s’agit d’un sujet important même s’il est délicat et ne doit pas passer inaperçu. La surpopulation de la planète (un mythe plus qu’un problème) ne justifie pas les politiques coercitives comme celles qui sont appliquées Chine. Ces politiques démographiques ne peuvent non-plus s’appuyer sur l’argument du réchauffement climatique car le consensus scientifique sur le sujet fait toujours défaut, malgré ce que véhicule la propagande du GIEC.
S’il y a un traité qui doit être signé à Copenhague bientôt, en aucun cas doit-il contenir une loi planétaire sur le contrôle des naissances. Une telle législation ferait des populations les plus pauvres les premières victimes (on parle de gens qui meurent) d’un apparent génocide institutionnalisé.
Une politique de réduction des naissances ne fait aucun sens ici au Québec ou le taux de natalité est léthargique depuis un bon bout et où la superficie habitable (y compris celle qui n’est pas habitée) fait l’envie d’un tas de pays.
Intéressez-vous à John Holdren.
RépondreSupprimerL'ONU, c'est encore un "outil", ce n'est pas le cerveau, cela remonte beaucoup plus haut, et dans cette sphère, finalement, on retrouve tjs les mêmes noms.
Rockefeller par exemple...
La révolution verte, le contrôle des semences...
Monsanto. Gates et sa fondation, Svalbard... L'ONU ? un outil dans ce vaste plan.
La race humaine est en sursi, nous détruisons les ressources qui pourrait
RépondreSupprimerservir au génération futur, encourager l'agriculteur intensive et la recherche d'eau potable est un crime pour nos enfants. Nous ne sommes pas la seule espèce sur terre, nous utilisons toute la planète pour notre propre compte , nous tuons les espèces d'animaux sauvages qui ont le malheur de survivre à la destruction de leur habitat au profit du nôtre.
Le contrôle des naissances serait un moins efficace de transmettre à nos enfants une terre vivable . Nous sommes 7 milliards sur Terre , au bout de
combien de milliards dira-t'on stop ??