vendredi 6 novembre 2009

QUE CONTIENT LE TRAITÉ DE COPENHAGUE?

La découverte d’un brouillon de l’éventuel traité inquiète par son contenu.

La signature d’un traité sur les changements climatiques est l’objectif de la présente Conférence sur les changements climatiques qui se tient à Copenhague. Ce traité, s’il venait à être signé, aurait pour but de régler les problèmes d’émissions de gaz à effet de serre (GES) afin de contrôler le réchauffement planétaire dont l’homme serait responsable. Un traité qui devrait sauver la planète de la destruction certaine, rien de moins! Enfin, c’est ce qu’on essaie de nous faire croire.

Dans une lettre publiée le 25 octobre dans le New York Times, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon demandait à ce que l’entente soit appuyée par beaucoup d’argent pour les pays en développement. Il demande une augmentation substantielle du financement pour ces pays à travers, entre autres, un marché du carbone. Il souhaite également une nouvelle structure de gouvernance globale afin de mener à bien ce projet ambitieux. Ban Ki-moon ajoute que « le leadership des États-Unis est crucial » et qu’il doit guider le reste du monde pour conclure une entente sur le changement climatique à Copenhague. (1)

Toutefois, certains et même plusieurs ne sont pas convaincus du bien-fondé de cette entreprise et des voix s’élèvent pour avertir la population.

Dans un article publié le 28 octobre dans le Wall Street Journal intitulé « Has anyone read the Copenhagen Agreement? », Janet Albrechtsen (The Australian) exprime ses inquiétudes quant au contenu d’un tel traité. Il se trouve qu’une version brouillon a été découverte sur le site web des Nations-Unis et révèle qu’un des objectifs du traité serait la création d’un gouvernement transnational qui pourra agir directement dans les affaires financières, économiques, les taxes et l’environnement de tous les États qui signeront le traité. L’auteure de l’article déplore le fait qu’aucun média ne parle du contenu du traité, ni même nos propres élus. (2)

C’est tout d’abord Lord Christopher Monckton, un ancien conseiller de Margaret Thatcher, qui a alerté la communauté américaine lors d’une conférence à la Bethel University de St-Paul au Minnesota où il a affirmé que « dans les prochaines semaines, à moins que vous ne l’arrêtiez, votre président va signer la disparition de votre liberté, de votre démocratie et de votre humanité pour toujours. Et ni vous, ni aucun autre gouvernement que vous pourriez élire n’aura quelconque pouvoir pour renverser les choses. » (3) C’était le 15 septembre dernier. Une vidéo de son discours est disponible sur YouTube et a été vu par plus d’un million de personnes.

Selon ce que Lord Monckton a dit à l’émission d’Alan Jones sur Sydney radio (26 octobre), c’est la première fois à sa connaissance que l’ONU créera, à travers un traité transnational, une entité nommée « gouvernement ». Mais ce sont les pouvoirs qui seront éventuellement conférés à ce nouveau « gouvernement », complètement non-élu d’ailleurs, qui effraye le plus.

Bien que Lord Monckton ait été critiqué pour sa sortie, aucun n’a encore pu le confronter sur les faits qu’il met de l’avant ou sur la substance même du sujet. Ce qui nous invite à croire que personne à l’ONU ou à l’intérieur de nos gouvernements respectifs n’est prêt à discuter ouvertement du contenu du traité de Copenhague.

Un gouvernement mondial, une taxe sur le carbone (qui se trouve à être une des composantes essentielles de la vie avec l’eau, l’oxygène et le soleil) et la possibilité de ne plus jamais en sortir?

Pas sûr qu’on ait envie de ça!

Il faut exiger que l’on en discute ouvertement, afin que tous sachent dans quel train on s’embarque. Comment peut-on signer aveuglément un traité qui a le potentiel d’invalider la souveraineté de chaque nation impliquée? Encore une fois, il y a davantage de questions que de réponses.

Si l’intention de ce traité est de sauver la planète, on veut savoir de quoi il en retourne, on veut participer au projet en direct et, surtout, on ne veut pas d’un traité conçu et signé derrière des portes closes.

Il est écrit quelque part que les bonnes choses doivent être faites à la lumière du jour pour que tous puisse voir que c’est bon, et que les mauvaises choses sont faites dans l’obscurité parce nous savons tous qu’elles sont mauvaises.

Notes:

(1) Ban Ki-moon, "We can do it!", New York Times, 25 octobre 2009

(2) Janet Albrechtsen, "Has anyone read the Copenhagen Agreement?", Wall Street Journal, 28 octobre 2009

(3) Shirat Devorah, "From Global warming to New world order", Infowars, 27 octobre 2009

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire